L’actionnariat féminin : porte d’entrée pour la croissance

Les résultats d’un sondage Léger révèlent qu’environ une femme sur deux aurait l’ambition de devenir un jour actionnaire. Au Québec, seulement 13,6 % des entreprises sont détenues par des femmes.
Une variété de régimes d’intéressement à moyen/long terme (RILT) sont disponibles pour progresser vers l’actionnariat. Un RILT contribue aussi à la rétention des employés clés, essentielle en cette période de rareté de la main-d’œuvre et à la préparation de la relève.
Apprendre à se connaître
Pour s’apprivoiser et susciter un intérêt, rien de mieux que des RILT payables en espèces qui n’impliquent pas d’emblée une dilution de l’actionnariat, par exemple :
- Un boni à long terme, dont le paiement est lié à l’atteinte de résultats prédéfinis
- Des unités d’actions fictives, dont la valeur est équivalente à des actions réelles
- Des droits à la plus-value (DPVA) qui sont liés à l’accroissement de la valeur de l’entreprise.
Lorsque la relation d’affaires se consolide, l’employeur peut considérer les régimes à base d’actions qui engagent les deux parties de façon plus importante.
Les paiements liés à ces programmes, qu’ils soient à base d’actions réelles ou fictives, s’acquièrent généralement sur quelques années, ce qui crée l’effet de rétention désiré et permet d’offrir une rémunération plus concurrentielle basée sur la valeur de l’entreprise.
Le mariage, pour le meilleur ou pour le pire
L’étape ultime est l’achat d’actions. Plusieurs mécanismes peuvent être considérés, par exemple :
- La conversion d’options ou d’unités d’actions fictives en actions
- L’octroi d’un boni en actions
- Un investissement de la part de l’employé
- Un prêt sans intérêt par l’employeur
Un régime conforme aux meilleures pratiques permettra de retenir les employés clés et orienter leurs actions et leurs décisions au bénéfice de l’organisation et des actionnaires.
Inscrivez-vous à notre liste d’envoi
Pour être au courant de nos événements et de nos nouveaux dossiers